J’ai vu la lune s’envoler pour le désert et dans
un oasis se baigner avec le soleil. Et lire la feuille
que ma plume a dessinée, avec les paroles que
à son image j’ai imaginées. Nue sur la colle d’une
comète faite de vers, sautant sur un tonnerre.
Une et autres fois, telle ovation à sa beauté.
Je suis poète et ma muse rythme et sent, elle
est tourment et sensation de ma pensée, elle est
le thème et la raison de mes dilemmes, car sa
chimère existentielle m’a captivé. Elle est l’hiver,
elle est l’ozone, elle est rebelle; elle était hier.
Elle est si fière que son sang dilue mon encre,
elle est ma prose en arc-en-ciel, ma pluie d’été,
mon lac d’eau douce. Elle a les formes que sa
silhouette contourne, elle est ma donne et a le
don de me troublé; elle est ma gloire de magicien
Elle est ma fée!
J’ai vu la lune entre les dunes se cacher, et
entre les brumes s’embraser avec le soleil,
baiser à baiser s’illuminer et puis s’envoler,
et sur son ventre un papillon j’ai brodé; il
suce l’arome des pétales de son Éden…
Loin d’entre les ombres je l’imagine revenir
sans cesse, le cognac ambré à la neige et chaude
pour se partager, telle délice peinte en verte
devant des nuages enfumée. Ses vêtements
enlevés et rien pour se couvrir le ventre…
Dévoilant les entrailles de son mont d’Abbesse,
de sa rage pérenne, de ses jours sans miel.
J’ai vu la lune triste à l’aube marché à pieds,
des larmes en doutes qui mouillaient tombées
du ciel. Les lèvres noires, le visage sombre,
la voie sèche. Les pores bouchés, les yeux
rougis, les seins sur l’herbe; d’amour bohème.
Et l’heure d’après je l’ai aussi vue trembler,
trembler; et sur ma tête, fêter mes lettres.
J’ai vu la lune par ma fenêtre entrouverte,
sourire sans peines, ses seins sur l’herbe. La
journée est longue et j’imagine qu’elle me
revienne, pas dans un rêves, ni dans ma tête;
ivre, sans blouse et parfumée avec ses aromes.
De bougie fine, empli d’hormones, pleine de cire,
bien féminine, douce et câline et capricieuse.
J’ai vu la lune s’huiler le corps d’essence, avec
mes lettres, une nuit entière. Et réveiller
l’éternité dans un poèmes, le cœur aux fraises,
fléchées ses veines. Et s’envoler pour revenir
à nouveau prête, et sur ma tête, fêter mes lettres.
Et l’heure d’après, je l’ai aussi vue trembler,
trembler; la rose ouverte, le seins sur l’herbe.
Picture Céline Cipolat by Eva Moreno Photographiste.
Web du photographe: http://www.evamoreno.book.fr/
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