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Les lettres de la lune

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Le cygne noir, Celine Cipolat - Danseuse étoile - by Eva Moreno BBGC for Tony Cantero Suárez

J’ai vu la lune s’envoler pour le désert et dans
un oasis se baigner avec le soleil. Et lire la feuille
que ma plume a dessinée, avec les paroles que
à son image j’ai imaginées. Nue sur la colle d’une
comète faite de vers, sautant sur un tonnerre.

Une et autres fois, telle ovation à sa beauté.

Je suis poète et ma muse rythme et sent, elle
est tourment et sensation de ma pensée, elle est
le thème et la raison de mes dilemmes, car sa
chimère existentielle m’a captivé. Elle est l’hiver,
elle est l’ozone, elle est rebelle; elle était hier.

Elle est si fière que son sang dilue mon encre,
elle est ma prose en arc-en-ciel, ma pluie d’été,
mon lac d’eau douce. Elle a les formes que sa
silhouette contourne, elle est ma donne et a le
don de me troublé; elle est ma gloire de magicien

Elle est ma fée!

J’ai vu la lune entre les dunes se cacher, et
entre les brumes s’embraser avec le soleil,
baiser à baiser s’illuminer et puis s’envoler,
et sur son ventre un papillon j’ai brodé; il
suce l’arome des pétales de son Éden…

Loin d’entre les ombres je l’imagine revenir
sans cesse, le cognac ambré à la neige et chaude
pour se partager, telle délice peinte en verte
devant des nuages enfumée. Ses vêtements
enlevés et rien pour se couvrir le ventre…

Dévoilant les entrailles de son mont d’Abbesse,
de sa rage pérenne, de ses jours sans miel.

J’ai vu la lune triste à l’aube marché à pieds,
des larmes en doutes qui mouillaient tombées
du ciel. Les lèvres noires, le visage sombre,
la voie sèche. Les pores bouchés, les yeux
rougis, les seins sur l’herbe; d’amour bohème.

Et l’heure d’après je l’ai aussi vue trembler,
trembler; et sur ma tête, fêter mes lettres.

J’ai vu la lune par ma fenêtre entrouverte,
sourire sans peines, ses seins sur l’herbe. La
journée est longue et j’imagine qu’elle me
revienne, pas dans un rêves, ni dans ma tête;
ivre, sans blouse et parfumée avec ses aromes.

De bougie fine, empli d’hormones, pleine de cire,
bien féminine, douce et câline et capricieuse.

J’ai vu la lune s’huiler le corps d’essence, avec
mes lettres, une nuit entière. Et réveiller
l’éternité dans un poèmes,  le cœur aux fraises,
fléchées ses veines. Et s’envoler pour revenir
à nouveau prête, et sur ma tête, fêter mes lettres.

Et l’heure d’après, je l’ai aussi vue trembler,
trembler; la rose ouverte, le seins sur l’herbe.

 

Picture Céline Cipolat by Eva Moreno Photographiste

Web du photographe: http://www.evamoreno.book.fr/


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L’Éden en calme

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Les nouveaux romantiques, Aurélie Niveau y Anthony Sicot by  Eva Moreno Photographiste for Tony Cantero Suárez

Je vais faire de ta dentelle un jardin empli de mage,
un vase de table basse et une jardinière style arbre…

Et de ton spectre un ange volera jusqu’au palace, à
notre nid de passages où l’amour effleure les plantes,
où les papillons débarquent avec des voiles et des
guirlandes qui poserant sur ton visage. De rouge ses
ailes teintes distilleront ma fragrance; et sur tes pétales
de lèvres, un baiser fluorera de tes larmes en magma.

Et de ton âme de fée, fleurira riche un Éden en calme.

Un univers fait de vers qui rappellera que je t’aime
pleine de grâce, à ton regard dédié, car c’est par là que
le cœur passe, avant de penser à saigner. Un disparu
qui apparaît et sur ta peau fais girouettes, un tournesol
en verre trempé et un arc-en-ciel de lettres muettes;
te susurreront ma présence, juste à l’ombre de tes pieds.

Je flairerai la dentelle sous ta robe, tel un fauve qui
hume tes arômes. La narine qui t’aspire en feuille de
coca, en sueur, en anarchie et à compte-goûtes; et ta
rose fleurira au soleil de l’aube, en ouvrant aux papillons
sa corolle pourpre. Et du fleuve tu surgiras au clair de lune,
et en étincelles explosera mon soleil au septième ciel.

Et la légende en un seul vers, s’écrira toute à tes pieds.

Mes lèvres sur ta dentelle, te dénuant avec mes baisers;
et de ton âme de fée, fleurira en calme l’Éden arrosé.

Picture Aurélie Niveau & Anthony Sicot by Eva Moreno Photographiste 

Web of the photographer: http://www.evamoreno.book.fr/


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La Nymphe hautaine

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Bonjour du matin, dessin by Vincent Tessier for Tony Cantero Suárez

Sa jupe rouge, très courte, ses
jambes longues, sa taille fine,
sa chair de poule qui hérisse à
qui flèche sa pompe à mouse,
et lui régale sa pomme pourpre,
dans un délire des délices.

Sa jupe rouge d’école, cousue
très courte à la hanche, sa peau
de perle de lac, nymphomane
et contagieuse; mais d’entre ses
jambes de môme, un univers
en pénombres explose à l’aube.

Sa jupe rouge très courte
montre sans effort ses formes,
ses lignes courbes qui ondules
et la volupté de ses dunes
qui font des vagues redondes;
qui sur le sable se glissent…

Et mademoiselle se maquille
devant la croix de l’église, se
trouve belle telle une reine et
vole comme une tourterelle jalouse
sur le toits du centre-ville, ou
les cerfs-volants l’admirent…

Jusqu’à ce qu’on la voit s’ouvrir,
telle une fontaine sur la lune,
fluide comme l’encre à plume,
et aux regards, orgasmique;
baignée de nectar ses cuisses,
dans ma gélatine de rimes…

Avec sa jupe rouge très courte;
et comme un talisman, ses courbes.

Dessin encre de chine, crayon et acrylique by Vincent Tessier 

Web of the dessiner: https://www.facebook.com/xxc2o12


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Sa chaire en ambre

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En chaire et en os, Sista Leonarda by Gosia Photobscure for Tony Cantero Suárez

En noir et en os, à larme et flèches, d’amour mourante,
la vie en détresse, en fuite distante à genou sur l’herbe…

Les bras croisés, le cœur en peine, mais haute la tête telle
une tigresse, mi-femme, mi-bette. Le visage ferme, la voix
cassée, nue et incertaine; triste et légendaire absence
d’un passé carnavalesque, endeuillé par les querelles…

Sèche et mouillée, seule d’apparence, pensée infidèle,
trahie dans l’alcôve, promesses de miel au parfum
des dunes, jamais graissé sur ses pores de muse. Basse
l’estime et l’existence en brumes, telle une lune diffuse…

Perdue sans rimes dans sa prairie profonde et elliptique,
dans son désert de rutines, faite des ruines et incomprise.

La tête haute malgré les ombres, languissante à fleur
de peau, mais amoureuse sans retour d’une aventure…

Enchainée et folle je l’ai trouvée avant-hier à l’aube,
et l’encre rose a parcouru sa belle tournure. À feuilles
et langue elle a roulée la longue scène; ses seins aux
normes, ma bouche pleine, des phrases pour proses.

Sa chaire en ambre, vêtue de veuve, entre caresses!

 

Picture courtesy of Leonarda Guinzburg by  Gosia Photobscure 

Web of the model: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.272395916219977.65095.100003487119316&type=3



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Et ainsi va la vie

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Ainsi même vas la vie Hai Ly & Anthony Sicot by Eva Moreno for Tony Cantero Suárez

Et ainsi va la vie; ici, là bas et ailleurs,
aujourd’hui, demain et encore, après
la mort du mal. Après les cauchemars,
d’une longue traversée; après le bleu
du ciel, et le doux du matin…

Après sans plus, ni moins, le cœur
bat de travers; et arrête la pensée…

Après les rêves assouvis, après la
victoire déchue, après une soirée d’hiver,
à l’encre de poésie. Après la lassitude,
et après les compromis; après lundi,
mardi, l’oubli et la frénésie…

Ainsi passe ma vie, de dos à la réalité!

Tu enlèves ta robe un soul, à cappella
chanté; et après la mélodie…

Je plie genoux à tes pieds…!

Et le voisin intrus, nous regardant
danser, après nos corps en nœud,
denudés face au plaisir. Après tes
lèvres en rouge, m’embrassant sur
la joue; après ta muse un verre…

Après tant des secrets, et des langues
qu’ont dit; ainsi même va la vie…!

Picture Hai ly & Anthony Sicot by Eva Moreno Photographiste

Web du phographe: http://www.evamoreno.book.fr/




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Encantada la mirada

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Yo solo veo una mirada, Céline Rosa by Eva Moreno Photographiste - Copyright for Tony Cantero Suárez

De una mirada lanzada mirando fijo a esta página,
salió el espectro de su alma a reflejarse en su cara.

Y en sus ojos gel y magma gimió su niña a sus anchas,
embelesada en palabras, con las mías que son tantas;
con estas mismas que hoy le cantan a su mágica mirada,
a sus labios de rubíes y esmeraldas. A sus finas y largas
pestanas dibujadas; y al lujurioso lagrimal de sus ganas
ávidas, que en rojo vierte encantada en rosa orgásmica.

Una mirada calmada, que me encanta al recordarla;
desangrada en la pasión que da cuando ama…

Salió de un cuadro a colgarse por mi sala, Eva vestida
de hada, extasiada regalándome elegancia. Con velo
negro, sin falda, floreciendo cual botón que al pecho
cala, suspirándome sus fuegos desde el Edén vuelta
llama. Alumbrando la avenida de mi cama y floreciendo
volcánica; acariciada en su expresión de Venus trágica.

Yo abrazando su mirada tierna y lánguida; recordándola…

¿Qué rostro tiene la gracia, cual me sugiere su cara?

Que dulce la ilusión de amarla, que maldecida distancia,
que tanta dicha su estancia en mis palabras; bien o
mal dichas hay tantas que terminará pronunciándolas,
como una rima que escapa. Que dibuje su mirada y la
admire sin tocarla, buscando en ella el pensar que da
cuando ama; su torbellino de pétalos que embriagan…

Y sus uñas cortas clavadas, desangrándome la espalda.

¿Qué forma tiene su estampa de guitarra bien rasgada?

Las quimeras bien contadas son exactas por abstractas,
las palabras dicen todo y mi mirada no habla; pensándola.

 

Picture Céline Rosa by Eva Moreno Photographiste

Web du phographe: http://www.evamoreno.book.fr/

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Oírte cantar.

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Al balcón con collar Sylvie Ortega Munos & Ludovic Chancel by Eva Moreno for Tony Cantero Suárez

Quiero llegar contigo hasta el altar,
llevarte hasta donde más nadie vaya,
en un sueño infinito darte alas; y
hasta el mañana, volar, volar…

Quiero vivir contigo hasta el final,
dejar la soledad siempre encerrada,
subir juntos las más altas montañas;
y en una playa, nadar, nadar…

Quiero volver contigo a mi ciudad,
mostrarte la belleza de sus calles,
tomar jugo de caña por los valles;
y en manantiales, brotar, brotar…

Y quiero que si tú aceptas que sea
ya, pues voy a comenzar sin que me
pares, para esta tarde, poderte amar;
y si nos place, gozar, gozar…

Todavía quedan restos de humedad,
la pasión se diluyó y no ha sido en
balde, la ilusión nos inundó nuestros
pensares; y los pesares, no duelen más.

Quiero abrazarte, acariciarte; y a
cada instante, oírte cantar:

-¡Quiero brotar, vivir, gozar, nadar!

-Quiero sentir amor del de verdad;
que la pasividad se vaya…

Quiero caminar juntos por la playa;
y de esperanzas, verte en altar…

Y de esmeraldas, darte un collar…

Y con cigarras, silbar, silbar…

Y cantar…; cantar, cantar…

Quiero llegar contigo hasta el altar,
llevarte hasta donde más nadie vaya,
en un sueño infinito darte alas; y
hasta el mañana, volar, volar…

Picture courtesy of Eva Moreno Photographiste 

Models: Sylvie Ortega Munos & Ludovic Chancel

Web of the Photographer: http://www.evamoreno.book.frhttp://www.vogue.it/en/photovogue/Profil…

 


Archivado en: Poemas de amor

Pasé de nuevo…

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New romantic Dark Romance Mathilde Mess by Eva Moreno for Tony Cantero Suarez

Pasé de nuevo a decirle, a la puerta de su casa,
que mi alma amaba el arma, con que su ama la
mata. Pasé de nuevo a rendirle, el tributo que
reclama, la reverencia mundana, inclinándome
a su falda. Pasé de nuevo a cantarle, la serenata
roseada, de sol de la madrugada, a luna de un
día que arde. Pasé de nuevo a buscarle, pero
aquí no encontré nada; y vacía está su cama…

‒ Y el silencio inunda en lastima; y de sombras la
Morada, de sombras por todas partes…

Pasé de nuevo a dejarle, unas palabras que hablen,
de mi razón que la extraña. Al paredón que me
maten, quiero vivir por los aires; y que al respirar me
inhale como la arena de parque. Quiero ser rosas
bien grandes, para que me huela y palpe. Y cintas por
la azotea; con globos y bicicleta. Y el espejo que refleja,
su espalda cuando me piensa. Y su bella cabellera; y
sus ojos que atormentan, cuando me mira alejándose.

‒ Y sus manos que me pegan; con caricias donde quiera.

Pasé de nuevo contarle, las historias que me pasan, los
fríos hielos que parten, los calores de mis sabanas, las
carambolas que abrazan; y la cera sobre estambre, la
confusión, la melaza. Pasé de nuevo a invitarle a mi
poción de manzana, será que tengo buen arte, para
construir mañanas. Para llevarle al combate, para venir
a buscarle, para escuchar que me ama, sin tener que
preguntarle; para en mis brazos calmarle…

‒ Dándole aromas que sanen.

Behind the windows, she waits Aurélie Niveau by Eva Moreno for Tony Cantero Suárez

¡Para excitarle con ganas; y extasiarle con mi magia!

- Vuestra boca sola habla, abierta a corazón Naipe; y
con la espada alistada, cómo leona ante ángeles…

Pasé de nuevo y no estaba; y le dejé estas
palabras, porque mi alma la extraña, porque su
ausencia me mata. Porque hasta el sueño me falta,
si no digo hasta mañana, abracadabra ventana,
abrase grande mi trampa. Pasé de nuevo a decirle,
que mi corazón la amaba, tinto en sangre y tras
metralla, dormido porque ya es tarde. Confundido
con la masa; y enredado cual guirnalda…

- Llamándola por la calle; y entre sombras delirándola.

Pasé de nuevo a otra estampa, donde usted
aparece amándome, pensando a cuanto me
extraña; y a cuando estoy yo delante. Pasé de
nuevo a embrujarle; y a besarle donde calla, al
infinito del martes, que hacia el miércoles se
escapa. Y a su corola vibrante, pasé a esculpirle
una lágrima, sobre esta hoja nostálgica. Sobre
vuestro rostro de Hada, de eterna flor de la gracia.

Pasé de nuevo a sembrarla, porque la encontré
podada, vestida y sin ir al baile, reconozca
enamorada. Pasé para que me rapte, antes de que
vuele a otra trampa, porque ya el viento me hala,
porque mis alas ya largas, sienten deseos de
estrenarse. Pasé para confesarle, que se hace
tarde y no escampa, que sus besos chocolate, se
han derretido en la lata; pasé para que me salve.

‒ Si es que el olvido me arrastra; y me resbala la rampa;
¡pasé para que me atrape, antes de que yo me vaya!

Picture courtesy of Eva Moreno Photographiste

Models: Mathilde Mess Mode & Zaurélie Niveau 

SITIO WEB http://www.evamoreno.book.fr


 


Archivado en: Los Susurros de Cantero

A mí me llaman Don Nadie

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Don Nadie, Abou by Eva Moreno BBGC for Tony Cantero Suárez

Cerca de los ochenta grados y varados en su mundo decadente,
a un costado de la Tierra Nueva que hierve entre hierba y cardos
ocultándose al poniente, separados del vientre imberbe donde
arde el monumento al sol naciente y a los sueños de un mañana
que no viene, existe un Condado verde donde no se ven las nieves.
Pero que erra, enterrado por sus seres inconscientes que
a ningún proyecto adhieren, ya que ni de frente se comprenden.

De donde vengo, el pasado trae en sus mieles aguas fuertes, del
jardín de lo olvidado al día siguiente, porque la luna le da al cielo
besos tenues. Donde he nacido, el candado se abre cerrando las
manos, no existen llaves de paso, solo códigos y retos obligados;
pues toda idea pensada tarda sienes realizarla. Y vemos las
semanas caminando nostálgicas cuando nos vuelve noviembre;
y los días mueren de siempre, oliendo a meses perennes…

Vemos los años vagados malogrando lo pensado, somos cuerpos
del espíritu separados; y sordomudos, por eso no nos llamamos.

Y hasta en las promesas mienten al no darnos lo acordado, desde
el principio y comenzando las negamos. Jamás, jamás te he
olvidado, porque sí tenemos mente; y porque amamos, a pesar
de nuestros seres. La corola de los sentimientos duele desde
que se teme perder lo que tenemos; cuando se acabe el amarnos
y desborde el frío y feo nos odiamos. Y en un océano de llantos,
a todos nos ven nadando; y a mi detrás de mis pasos, solitario…

¡Recordando!

Pensando en tu ardor distante; y en la distancia quemándonos.

A mí me llaman Don Nadie y yo comprendo mi estatus, porque
los mudos no hablamos aunque divaguemos pensando alto, ni
los sordos escuchamos aunque ambos mundos griten nos
quemamos. Pero jamás, jamás he olvidado, ni tu don ni tu
cuerpo al abrazarlo. Ni los encantos soñando en las mareas de
tus lares, ni tu puerto siempre abierto a mi velero titánico; ni
los besos de tus labios extraviados, ni tu vientre orgasmizando.

Ni tu voz, ni tu rostro, ni el retrato de aquel árbol y tú al lado;
perdona te lo he robado, para que orne mi cuarto en el calvario.

Pero jamás, jamás, te he olvidado, pues tu eres el pasado de mis
años; y desde mi pueblo te extraño, enterrado y esperando.

Esperanzado en encontrar tu número; y que no suene ocupado.

A mí me llaman Don Nadie; pero recuerdo que otrora me has nombrado.

 
Picture courtesy of Eva Moreno Photographiste

Modèle Abou.

SITIO WEB http://www.evamoreno.book.fr


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Y encender el cielo

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Les nouveaux romantiques Série Flower Power Let the sun shine II Lucie Gaille Strycharz Eva Moreno BBGC – Copyright for Tony Cantero Suárez

 Yo quiero cuando me enamore,
comprender que quiero, iluminar
girasoles y encender el cielo. Yo
quiero cuando me enamore, ser
pincel de genio, para pintar de
colores los ojos más negros…

Yo quiero cuando me enamore sentir
que en silencio, mis labios se
encuentran con otros devotos de
besos. Yo quiero cuando me enamore
que sea de un ser sincero, pues no
aceptaré sinsabores con gusto a veneno.

- Y quiero cuando me enamore ser
esclavo y dueño, de la luna y de las
noches, pero no de lechos. De las frutas,
de las flores y de los viveros. Quiero
arder en mis calores sin que aún me
toquen, apegado a mi alma un cuerpo…

Yo quiero cuando me enamore,
conquistar lo inmenso. Evitar lo que
me sobre y quedarme con menos, no
vagar por ambiciones, ni abdicar por
necio. Que me sople como brisa y que
las golondrinas, lleguen a mi puerto…

‒ ¡E iluminar girasoles y encender el cielo!

Les nouveaux romantiques Série Flower Power Let the sun shine Lucie Gaille Strycharz Eva Moreno BBGC – Copyright for Tony Cantero Suárez

 Yo quiero cuando me enamore alzar
bien alto el vuelo, que mis alas con
motores alcancen lo bello. Y que si al
amor me debo vivirlo hasta muerto. Lento
para no perderlo ni en juegos, ni en celos,
para ver la eternidad, mientras nos amemos.

- Y quiero cuando me enamore revivir
deseos, cantar como los sinsontes y bailar
bien ebrios. Destilando los olores del
perfume a entonces que guardo bien dentro,
para regar corazones que broten de pechos;
y calmarnos los dolores locos sonriendo.

‒ ¡E iluminar girasoles y encender el cielo!

Yo quiero cuando me enamore cantar
estos versos, e inspirarme en otros labios
devotos de besos. Y quiero cuando me
enamore ser pincel de genio, para pintar
de colores los ojos más negros; y cual
sol sentir calores, gozándome en fuego.

- Y admirar las golondrinas volver a mi puerto.

‒ Yo quiero cuando me enamore humedecer el
suelo, e iluminar girasoles y encender el cielo.

Yo quiero cuando me enamore, que me pases eso;
– y admirar la luna llena cantando boleros…

‒ ¡E iluminar girasoles y encender el cielo!

 

Y encender el cielo Johnny Slave líder de Slavetree Lebande  ft El Idílico Existencialista MP3 Copyright 2014

 

Les nouveaux romantiques – Série Flower Power Let the sun shine
Picture Lucie Gaille Strycharz by Eva Moreno Photographiste BBGC – Copyright.
Tournesols by Feniksas

SITIO WEB http://www.evamoreno.book.fr
FACEBOOK http://facebook.com/EVA.BBGC

 

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‒ ¡Bésame y calla!

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Film projection Mathilde - Anthony - Mua Hair – Nabila - Photo Eva Moreno BBGC Paris - Copyright Published on VOGUE ITALIA Friday, July 04, 2014

‒ Bésame a cada segundo y no me dejes,
abrazado el corazón y el pecho ardiente.

Sin que apenas tú boca haya disfrutado,
sin la miel de nuestros cuerpos gravitando,
sin sudar en embelesos tus encantos. Sin
apuros, ni lisonjas de pecados, sin la sal
que deja polvos de quebrantos.

‒ Bésame hasta ver los rayos del sol alto,
bésame hasta que al adiós nos despidamos.

- Dame un beso y otro beso ebrio y robado,
que me dejen sin más voz y a ti soñando.

Pues mañana no estarás para quitármelos,
ni podrás desesperarme enamorado. Y tú
en lagrimas rogarás ya pensando, que
resurjo del pasado por tu casa; y te
desbordo de ganas, cual manzana.

‒ Que sonroja el corazón, palpita y canta,
al sentir de sus entrañas brotar aguas.

- Y tú a solas pidas que vuelvan mañanas…

‒ ¡Cómo me vas a extrañar, cuando te vayas!

- Cuando de mi lado ya, marchado te hayas;
y solo puedas pensarme, en la distancia…

‒ ¡Cómo me vas a extrañar, bésame y calla!

 

IMAGE TITLE – “Film projection” 

Eva Moreno BBGC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Courtesy of Eva Moreno Photographiste 

Mathilde/Anthony/ Mua Hair/ Nabila/
Photo Eva Moreno BBGC-ParisCopyright 
© 2014.

Published on VOGUE ITALIA
Friday, July 04, 2014
 

— con Mathilde SimonMadame. Vogue Italia y Anthony Sicot

WEB OF THE PHOTOGRAPHER: http://www.evamoreno.book.fr

http://www.vogue.it/en/photovogue/Profil…

IV. ÓLEO AL MEDIODÍA DE UNA VIDA:

Decretando la alegría

IV. ÓLEO AL MEDIODÍA DE UNA VIDA Decretando la alegría cover amazon

 


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― La Obra Maestra más bella.

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New romantic, le temps des violettes, Dark Romance Modèle Oriane Gidron Photo Art by Eva Moreno BBGC Copyright

Dicen que en tiempos de antes, en un pasado distante y anterior a nuestra Era, en una comarca pequeña plena de magia, de estrellas, de poetas, comediantes y de artistas en sus venas, vivía la Musa del Arte, a la que llamaban Bella. Libre la pluma y la sangre, verde corona de hierbas, cabellos largos en trenzas, el pecho grande elegante y alocadas las caderas, siempre dispuestas al baile, o al amor que desespera. Sus labios rosas bien grandes los dibujaba cualquiera; y en las plazas y en las calles, repartía besos y lengua.

– Era la Musa del Arte, la ilusión vuelta quimera, la Soberana presencia de la Hembra; y cuentan que su leyenda se extendió a toda la tierra, de boca en boca y sin verla ni siquiera.

― ¡Honrada en Obra Maestra, en cada pieza que enseña, la sonrisa de quien crea!

– Y así llegó hasta mis letras, hace un tiempo, un día cualquiera, escapando de tragedias…

La vi cruzando la calle en dirección de la imprenta, iba a tatuarse una prenda en el confín de sus lares donde Venus yace gélida. A calcar paginas muertas en un concierto sin velas vestida de Diva Negra, a modelar de cubierta frente al pincel del Profeta en el taller de la escuela. Apurada andaba lela pensando a una entrega entera, después de siglos a medias echada al polvo y a secas. Y su mustia cabellera de caracola moderna la hacia fea, era la Musa del Arte, de antaño cuando habían quimeras, pues en esta solo quedan las estrellas.

New romantic, le temps des violettes, Dark Romance Modèle Oriane Gidron Photo Art by Eva Moreno BBGC -Copyright

Recuerdo que dio la vuelta para recoger su guante y a un costado de la acera, al verme en frente de ella, me hizo una reverencia al notar que era Poeta. Alzó su rostro, mordió su lengua, miró a mis ojos, se observó ella. Y en una fase de antojos, se iluminó por sus poros brotando cual flor de opio. Movió sus labios devotos de la alegría al barroco, frotó sus venas de cera y con clase se hizo ella, regalándome una escena suculenta. Vuelta rimas y hecha tinta en su poema; y sonriente como cuenta la leyenda, entre mis brazos, sin pena.

– Reconociéndose hembra; y excitada al despertar en nuestra época…

Y ahora es Venus de Paname, La Maja dulce-pimienta, la de los labios salvajes que me besan en mis letras. La mariposa viajera que merodea la pradera, el río y el delta. La eternidad donde quiera, la expresión más relevante y la razón de quienes hablen si es que celan. La versión de su otra era al filo de esta, la producción y la entrega hecha completa. Quien mi visión colorea y como enseña, mi tentación en dentales para amarme. Pues cuando sonríe me cura cual jarabe, ella revive mi sangre y si debate, suelta cadera al aire.

― Era la Musa del Arte y ahora es su Obra Maestra interminable, quien me desea, la bella apuesta que traje, la pasión de Don Quijote y Rocinante, mi Dulcinea.

Tony Cantero Suárez – El Idílico Existencialista – Los Susurros de Cantero – Copyright 2015

Pictures courtesy of  Eva Moreno Photographiste in Paris, France

– New romantic Collection
TITLE : Le temps des violettes – Dark Romance.
Modèle Oriane Gidron

Photo / Artwork Eva Moreno BBGC – Copyright 

— with Sélène Argyrakis,  and Caroline Léonard

Eva Moreno BBGC 
 

Web of the Photographer :  Eva Moreno Photographiste: http://www.evamoreno.book.fr/

FACEBOOK http://facebook.com/EVA.BBGC

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― D’autres thèmes.

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Anniversaire au Globo avec Guy Amram Acteur et Joel Ramel - Photo Eva Moreno BBGC - Copyright

 Tu sais bien mon ami que la vie est un couvent des chimères, que sans pluie la raison du délire, mouillerai la chandelle. Que d’un puis la passion sors fébrile, tel printemps ou l’eau sèche. Je sais bien mon ami que tu tues l’expression à la lettre, qu’en silence à l’ombre tu as vieilli, pour murir sans problèmes.

 Je sais bien mon ami que tu tiens à ta force herculéenne, que jamais tu diras que tu es triste parce-que ton âme peine, on dirai que le bleu de ton ciel est peint d’aquarelle, que le gris ne t’étend ni la nuit, quand le noir est mécène. Tu sais bien mon ami que tu as écrit, l’hypothèse parfaite.

– Et qu’en hiver tu rempli de chaleur, les rivières qui congèles…

 Tu diras mon ami que je fuis loin du fond de mes veines, que mes jambes et mes pieds n’ont pas faiblis pour marcher avec des chaines. Qu’en danger je me met, tête et dos, appuyé sur la terre. Qu’avant-hier j’ai rougi plein de gêne, comme les coccinelles. Je reviens mon ami du désert, ou à la pauvreté on te condamne.

– Je regarde mon ami au-delà des frontières de mes mettes, je n’arrête jamais la moindre quête, jusqu’à qu’elle progresse…

 Vérités et mensonges ensembles mélanges les langues. Nous savons que de qu’une bombe explose la paix fais ses graines, que à la longue on gagnent des roses même avec du mal de tête. Tu détiens une manière de songer que t’ouvre des portes, je me tire devant les caravelles épuisé par les querelles.

― Toi et moi, mon ami on dirai, que nous n’avons pas eu de trêve!

– Et à la fin de la rime on verra que peu importe la grammaire, parce-que ceci est aussi un poème qui révèle…

― Écrit avec le sang de nos lettres, qui parlent d’autres thèmes!

Tony Cantero Suárez – El Idílico Existencialista – Los Susurros de Cantero – Copyright 2015

 

Pictures courtesy of  Eva Moreno Photographiste in Paris, France 

Models : Joel Ramel & Guy Amram.

Eva Moreno BBGC 

   Web of the Photographer :  Eva Moreno    Photographiste: http://www.evamoreno.book.fr/

 
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